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bonjour à tous,
j'ai lu ce livre à 15 ans, et j'en ai maintenant 30...
je ne trouve rien du tout concernant
Par Nanie, le 31.10.2017
nadia et ses enfants sont en angleterre depuis 2003
Par Anonyme, le 15.05.2017
lisez aussi d autres livres comme souad brulée vive et nojoud 10 ans divorcée vous aller voir horreur de cett
Par toillier, le 24.12.2016
bonjour si nadia est rentrer chez s elle pourquoi le gourvernemt britanique n a git pas
Par toillier, le 24.12.2016
continuez sur votre lancée. les populations ont besoin de ce genre d'actions concrètes. bonne année 2017
Par Emery Bonaparte MB, le 24.12.2016
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Date de création : 11.05.2012
Dernière mise à jour :
13.03.2018
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Les deux bossus qui parlaient aux étoiles
Par Hocine T. ( Le Soir d'Algérie- 30 - 11 - 2010)
La pièce Oyé Luna du dramaturge et metteur en scène français Richard Demarcy a été présentée au public de la salle El-Mouggar, à Alger, au mois de novembre 2010.
Les amoureux du 4e art ont ainsi eu l'occasion de (re) découvrir ce théâtre du merveilleux pour lequel cet auteur iconoclaste est connu à travers le monde. Et ils n'ont pas été déçus, bien au contraire, car le poète des planches les a gratifiés d'une pièce pleine de charme et surtout dégageant cette magie qui prend possession du cœur du public. Une heure durant (le temps de la représentation), les spectateurs de 7 à 77 ans ont eu droit à un véritable bol d'air frais, grâce à cette pièce festive, souvent drôle, très «épicée» et métissée.
Oyé Luna, inspirée d'un conte portugais et universel ( les deux bossus), est en effet un voyage dans un théâtre en liberté où règnent le réel et le merveilleux, la fantaisie et le jeu, le fantastique et le surnaturel. Un conte philosophique qui nous fait penser au petit prince de Saint-Exupéry. Il était une fois… C'est l'histoire de deux bossus, devenus «dromadaires» parce que depuis toujours rivés à leurs dossiers et à leurs machines à écrire. Bossu 1er et Bossu second sont bureaucrates et amis. Un jour, ils sont chargés de porter une mauvaise nouvelle aux habitants de la forêt : les arbres vont être coupés ! Lors de leur mission, ils s'égarent en forêt et rencontrent deux sorcières (les esprits protecteurs des lieux) qui, en échange de l'abandon de leur projet, les débarrassent de cette bosse si lourde à porter. Bien sûr, tout cela prend l'allure d'un parcours initiatique où se mêlent les mots, la danse, le chant et la musique.
Ce périple plein d'embûches se déroule sous l'œil de la lune (ici Nzé), la reine de la nuit étoilée. «A l'origine, la lune était la bosse d'un bossu… Un jour, le bossu ira chercher les étoiles… Les hommes sont fatigués de porter leur planète (leur bosse) sur le dos, alors, un jour, la planète ira rejoindre les autres planètes là-haut, dans le ciel !» s'exclame l'un des deux disgraciés. Morale de l'histoire : il est vital de protéger le patrimoine écologie, «ne pas couper les arbres de la forêt, sinon il n'y aura plus de vie, plus d'oiseaux, plus d'eau…».
C'est peut-être un peu naïf comme démarche, mais le message passe bien par le moyen de ce théâtre inspiré des mythes, contes et légendes, du métissage culturel et de la fraîcheur de l'enfance. Quant aux quatre comédiens qui illuminent la pièce, ils regorgent de vitalité et d'expression corporelle. Alfonsina Ngau-Domingas (Angola) rayonne dans son rôle de la sorcière, Antonio Da Silva (Portugal) et Nicolas Le Bossé (France) sont admirablement moulés dans leur personnage de bossu, alors que Mariana Ramos (Cap-Vert) est cette chanteuse solaire qui embrase la scène avec sa crinière de fauve. La voix sensuelle de Mariana Ramos, à elle seule, donne la mesure de l'intensité du spectacle. A eux quatre, ils occupent toute la scène, chantant, dansant, virevoltant. Le métissage est encore plus poussé avec l'intégration du français et du portugais dans le texte, la présence de masques, gris-gris, totems et autres fétiches. Des moyens de représentation qui suscitent un univers plein de magie, où l'imaginaire multiculturel règne. En cela, Richard Demarcy travaille pour un théâtre universel qui prône la générosité, l'humanisme et le mélange culturel.
Oyé Luna est une pièce créée àPraia (îles du Cap-Vert), par la troupe du Naïf Théâtre. Elle a donc beaucoup voyagé, avec des centaines de représentations en Afrique et en Europe notamment.